Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 11 décembre 2009

Comment lutter contre les algues vertes qui polluent les côtes ?

Le reportage d'Envoyé spécial d'hier soir, jeudi 10 décembre 2009, a soulevé de nouveau le problème des algues vertes sur les côtes bretonnes.

Le préfet des Côtes d'Armor a envoyé, début septembre, une note au Premier ministre pointant l’inefficacité des dispositifs mis en œuvre pour lutter contre la présence des algues vertes sur le littoral breton. Dans cette note, divulguée le 20 octobre par les quotidiens ''Ouest France'' et ''Télégramme'', le Préfet affirme que "Le public fuit les plages touchées par la marée verte. La putréfaction des tonnes d’ulves dégage de l’hydrogène sulfuré, non seulement nauséabond mais aussi néfaste pour les espèces vivantes du milieu et pour l’homme, ainsi que de l’ammoniac. La diminution visible et notable de ce phénomène ne pourra passer que par un changement profond des pratiques agricoles sur les secteurs concernés, ce que la profession agricole n’est pas prête à accepter pour le moment. "

Les algues vertes prolifèrent sur les côtes du nord de la Bretagne depuis plusieurs dizaines d'années. En cause, les nitrates présents dans les eaux rejetées à la mer. En avril dernier, Thalassa y avait consacré un reportage qui avait suscité un tollé en Bretagne. Mais cet été, la mort d'un cheval, asphyxié par le gaz toxique issu de l'amas d'algues en putréfaction dans lequel il s'était enfoncé, a amené définitivement le sujet sur le terrain de la santé publique.

La fédération France Nature Environnement estime qu'il ne faut pas stigmatiser les agriculteurs et que la responsabilité du phénomène des marées vertes est collective, partagée entre l'agriculture, l'assainissement urbain et le tourisme, l'industrie, particulièrement agroalimentaire et la politique conduite par l’Etat. Il faudrait réduire d’au moins 40% les effluents arrivant à la mer, engagement figurant dans les conclusions du Grenelle de la mer. Le secrétaire national de la fédération France Nature Environnement précise que « la résolution du problème des algues vertes devra en revanche passer par un nouveau projet pour l’agriculture bretonne, comme l’agriculture bio et de Haute Valeur Environnementale (HVE). »

mardi, 06 octobre 2009

On peut manger sain pour soi et pour la planète

On peut manger sain pour soi et pour la planète.
manger-sain.jpgDes études scientifiques font le lien entre la santé alimentaire et la sauvegarde de l'environnement. En 2006 et 2007, des chercheurs ont montré que limiter sa consommation de viande était le moyen le plus simple pour les habitants des pays riches de limiter nombre de maladies, pollution des sols et des eaux et même émissions de gaz à effet de serre. D'autres études ciblent le fait que les poissons prédateurs surpêchés comme le thon rouge sont ceux qui accumulent le plus de polluants. En juin, un rapport de l'Inserm a établi que l'exposition aux pesticides, source de pollution des sols et de l'eau, double quasiment le risque de contracter la maladie de Parkinson pour les agriculteurs.
Manger des fruits et légumes bio ne serait donc pas seulement bon pour la planète et pour le consommateur mais aussi pour le travailleur agricole. La filière agroalimentaire fait l'objet de rapports scientifiques réguliers, à la fois pour les antibiotiques dont elle abuse dans l'élevage, les graisses qu'elle emploie dans ses plats cuisinés et la pollution qu'elle génère. La restauration collective publique devrait intégrer 20% de denrées bio d'ici à 2012. Des campus «locavores» comme celui de Toronto, au Canada, qui ne sert que des produits locaux, existent déjà. De son côté, la Mairie de Paris réfléchit à instaurer une journée hebdomadaire sans viande, sur le modèle de la ville de Gand, en Belgique. Lancé le 13 mai, le Donderdag Veggiedag fait suite à une conférence, non pas de militants de la cause animale, mais de Rajendra Pachauri, le président du Giec, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat.

Pour en savoir plus on peut lire le numéro du magazine Sciences et Avenir de ce mois d'octobre 2009 et consulter le site sciencesetavenirmensuel.nouvelobs.com

mardi, 22 septembre 2009

Les qualités culinaires des pommes de terre nouvelles Ditta

Les pommes de terre nouvelles Ditta sont des pommes de terre de forme peu allongée, de taille moyenne ou assez moyenne. Sa chair est jaune, fine et acqueuse. Ces pommes de terre sont fermes à la cuisson. Même une longue cuisson ne la désagrège pas. On peut les faire cuire en robe des champs en conservant leur peau. La chair juteuse résiste à la coupe, la teneur en amidon est faible.

pdt-ditta.jpg

Cette variété est recherchée pour ses qualités culinaires. Elle est idéale pour préparer des salades de pommes de terre. Elle est aussi recommandée pour les pommes de terre sautées et peut convenir pour le gratin dauphinois ou les pommes de terre en sauce. Par contre, elle n'est pas spécialement appréciée pour les frites ou la purée.

C'est une variété de pommes de terre ½ précoces dont la culture dure de 90 à 120 jours. Elle est utilisée en agriculture biologique.

lundi, 07 septembre 2009

Importation du bio et respect de l'environnement

agence-bio.jpgLa filière bio est obligée d'importer 30% des produits distribués pour suivre la demande croissante des consommateurs. On assiste à un paradoxe car un des objectifs du mode de production Bio est le respect de l'environnement. Pourtant le transport de marchandises sur de longues distances est contraire à ce principe.
Le marché français manque de produits bio, lait, céréales et surtout fruits et légumes. Il faut de 2 à 3 ans pour convertir une exploitation au Bio alors que la croissance du marché bio en 2008 a été de 25%. Comment assurer dans ces conditions une consommation durable ?
Peu à peu l'agriculture biologique s'intègre dans le monde agricole et les lycées agricoles assurent des formations aux techniques du bio. On apprend à se passer des pesticides pour les végétaux et des antibiotiques pour le bétail. Ce n'est pas simple car il faut apprendre à prévenir les maladies avant qu'elles ne se déclarent.
Pour en savoir plus, on peut relire l'article du Monde paru en début de semaine dernière.

 

samedi, 21 mars 2009

Japon : le maître du riz

Dixième et dernier épisode de la série « J'ai vu changer la terre », diffusé ce samedi 21 mars à 14h55 sur France 5
Japon : le maître du riz, écrit et réalisé par Jérôme-Cécil Auffret

Riziculteur âgé de 70 ans, Katsuo Sasaki vit avec la terre et l’eau depuis l’enfance, dans la province de Miyagi au nord-ouest de l'archipel. Dans cette région, le riz est particulièrement réputé pour sa pureté mais sa qualité a baissé et les cultures subissent l’attaque de nouvelles espèces d’insectes jusqu’alors inconnues.

changer-laterre-france5-japon1.jpg

Katsuo a vu changer sa terre. Les études sont formelles : depuis un siècle, les températures de l’eau et des sols ont augmenté deux fois plus vite au Japon qu’ailleurs sur le globe. Il lutte pour la préserver et s'est engagé pour la promotion de l’agriculture bio au sein de l’association villageoise "Réseau Environnement et Vie Quotidienne".

changer-laterre-france5-japon2.jpg

Katsuo est convaincu qu’opter pour l’agriculture responsable, moins polluante en gaz à effet de serre, est une nécessité. Mais le riz de Katsuo n’a plus les critères esthétiques auxquels sont habitués les gourmets Japonais et les dégâts causés par les insectes l’obligent à vendre sa production à des clients choisis et de plus en plus rares.

Dès maintenant et durant toute la semaine, il est possible de voir ce documentaire de 52mn sur le site france5.fr

mardi, 10 mars 2009

Epinard, santé et écologie

Puisqu’ils contiennent de grandes quantités résiduelles de pesticides, il est recommandé de préférer les produits suivants en version biologique ou éventuellement en agriculture raisonnée : pêches, nectarines, pommes, fraises, poires, cerises, framboises, raisins, épinards, poivrons, céleris, pommes de terre et piments forts.
epinard-ecologie.jpgL’épinard figure donc parmi les fruits et légumes qui affichent les plus grandes concentrations de produits chimiques. Si l’on ne peut entièrement se nourrir de produits issus de l’agriculture biologique, on ne devrait cependant consommer que de l'épinard Bio.
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) vient de publier son bilan annuel sur les résidus de pesticides dans les productions végétales. Les dépassements des limites de résidus de pesticides autorisés concerneraient essentiellement les poivrons et piments, les tomates, les poireaux, les laitues, les épinards, les fraises, les mandarines et les raisins. Selon François Veillerette, président du MDRGF, l’ONG Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF) : « Ce constat nous montre que notre agriculture dépend toujours trop de l'utilisation massive de pesticides, dont on sait qu'ils sont souvent dangereux pour l'homme et son environnement. Il faut donc tout mettre en oeuvre pour inverser cette logique, notamment en accélérant le plan de réduction de 50% de l'usage des pesticides décidé dans le cadre du Grenelle et en amplifiant fortement le soutien à la production biologique dans notre pays».

 

Epinards et Choux pointus.JPG

Photo des serres froides de la zone maraîchère de Cergy,
où sont cultivées les jeunes pousses d'épinard
distribuées dans les paniers d'Opapilles en ce mois de Mars 2009.

 

Comme le chou-fleur, les raisins de table, les petits pois et la laitue, l’épinard parcourt souvent de très grandes distances entre ses lieux de production et de vente, ce qui est forcément source de pollution. Qu'il soit d'ailleurs cultivé selon les principes de l'agriculture biologique ou conventionnelle. Dans des études menées aux Etats Unis, on a déterminé que, pour être vendu dans l'Iowa, l'épinard devait parcourir en moyenne plus de 3200km, ce légume étant produit à très grande échelle en quelques endroits seulement de l'Amérique du Nord. On n'a pas d'étude semblable en France mais dans les épiceries Bio, les épinards sont souvent importés d'autres pays de la Communauté Européenne. Le concept de « kilomètres-aliments » a été mis en avant pour faire prendre conscience aux consommateurs des coûts environnementaux liés à l’achat d’aliments qui ne sont pas produits localement, qu’ils soient de culture biologique ou non. Ainsi, aux Etats Unis, s’ils étaient produits localement, les épinards voyageraient en moyenne 85 km entre la ferme et l’épicerie ou le marché, ce qui est environ 37 fois moins que la distance qu’ils parcourent généralement. Un calcul complexe permet d’établir la « distance moyenne pondérée » qu’effectue tout aliment (ou autre produit d’ailleurs) entre son point de production et son point de vente. Dans les milieux écologiques, on pense de plus en plus que cette moyenne devrait faire partie des critères retenus par les organismes de certification des aliments biologiques, dans la mesure où le transport par air ou par terre est l’une des grandes causes de pollution par le monoxyde de carbone. Soulignons en outre que plus cette distance est grande, moins le produit est frais, savoureux et nutritif.

Pour en savoir plus sur le bilan de la DGCCRF, lire l'article de METRO publié au début du mois de janvier.

lundi, 16 février 2009

Agriculture biologique: tripler la surface en Ile de France

Avec ses 6.100 exploitations couvrant la moitié du territoire francilien, l’agriculture représente un enjeu environnemental et économique. Pour maintenir et promouvoir l'agriculture en Ile de France, la Région propose une aide à la diversification ou à la modernisation des activités agricoles, aux bonnes pratiques environnementales, une aide à l’installation, sécurisation foncière, un accompagnement de l’agriculture biologique et un soutien à l’agriculture périurbaine. La Région agit aussi pour la sécurité alimentaire et pour la promotion des produits locaux.

agriculture-bio-idf03.jpgL’impact de l’agriculture biologique sur le territoire francilien est faible. L’agriculture des plaines et plateaux franciliens est globalement constituée d’exploitations spécialisées en grandes cultures intensives ,céréales et oléoprotéagineux. On constate une grande défiance de ces producteurs conventionnels autour de la technique bio. Les chambres d'agriculture mettent l’accent sur la mise en oeuvre de l’agriculture raisonnée ou intégrée pour répondre aux enjeux de préservation de l’environnement. L’aide à la conversion n'est pas assez incitative pour couvrir les risques et l’ampleur des changements à l’oeuvre sur une exploitation. La filière pain « bio d’Ile de France »® représente une première tentative de valoriser collectivement les produits biologiques régionaux.

 

agriculture-bio-idf02.jpg

Voici quelques-unes des 20 propositions issues du rapport pour réussir l'agriculture biologique en Ile de france :

* Relayer l’appel à épargne populaire lancé par l’association Terres de Liens pour l’acquisition collective de terres agricoles et leur mise à disposition à des agriculteurs bio.
* Pour les agriculteurs candidats à l’installation ou à la conversion, consolider un réseau d’accompagnement des projets autour du Groupement des Agriculteurs Biologiques d'Ile de France
* Mettre en place des formations dédiées et accroître le nombre de stagiaires en agriculture biologique dans les établissements professionnels agricoles franciliens, bénéficiant du lien avec les producteurs.
* Mettre en place une plateforme de recherche en agriculture biologique associant chercheurs, producteurs et techniciens, selon des modes participatifs et mobilisant davantage les sciences écologiques

Pour connaître les autres propositions, télécharger la synthèse du rapport

jeudi, 05 février 2009

Des légumes cultivés selon les principes Bio

Que des légumes cultivés selon les principes de l'agriculture biologique et localement.

panier04fev09.jpg
Des pommes de terre roses Franceline, des carottes de Colmar Hansi, céleri-rave, navets, chou blanc, poireaux d'hiver Saint Victor, oignons, haricots blancs Lingot, mâche, jus de tomates : des légumes pour apprécier soupes et salades si importantes pour l'équilibre alimentaire durant l'hiver.

Les paniers sont complétés par toute une gamme de pains Bio : pain aux graines de tournesol, pain bis, baguette de campagne, pain brioché ...
panier04fev09-pain.jpg
Chaque samedi dès l'après-midi, le contenu des paniers distribués la semaine suivante est en ligne sur opapilles.com

mardi, 25 novembre 2008

Biodiversité, nos vies sont liées

Vivre mieux, plus longtemps et en bonne santé, grâce à la biodiversité, la sécu du vivant.
10 gestes pour passer à l'action

noe-bons-gestes01.png


1. Pour rester en bonne santé, on soigne son environnement
Vivre dans un environnement sain et de qualité permet de rester en bonne santé. On peut respecter la qualité de l'eau en utilisant des produits « verts », améliorer la qualité de l'air grâce aux transports en commun ou au vélo, jardiner sans pesticides et manger des fruits et légumes de saison locaux.
2. On apporte ses boîtes de médicaments usagés à la pharmacie
3. On utilise des produits ménagers non polluants
4. On mange bio

Manger des produits issus de l'agriculture biologique, c'est soutenir un mode de production respectueux de l'environnement. L'agriculture biologique n'utilise pas de produits chimiques (pesticides, insecticides, engrais) qui sont nocifs pour la biodiversité, mais aussi pour la santé. Elle n'utilise pas non plus d'OGM (organismes génétiquement modifiés), si couramment utilisés dans la nourriture des animaux d'élevage, en agriculture non biologique.
5. On privilégie les produits frais et locaux, la base d'une alimentation équilibrée et écologique
Frais, les produits demandent moins d'emballages, sont moins coûteux en énergie et en matières premières que les produits transformés (surgelés, plats cuisinés...). Locaux, ils nécessitent moins de transports, participent au maintien d'une agriculture de proximité et sont souvent mûrs à point, synonyme de plus de goût..
6. On utilise des cosmétiques naturels
7. On découvre la médecine douce pour rester en forme
8. On se déplace à pied, à vélo ou avec les transports à commun
9. On redécouvre les bienfaits des plantes

De nombreuses plantes de nos régions ont des propriétés uniques, utilisées en médecine depuis des siècles. En infusion, décoction, gélules, poudre ou inhalation, elles peuvent aider à digérer, à dormir ou encore tonifier l'organisme. Selon un diction « Qui a de la sauge dans son jardin, n'a pas besoin de médecin ». Le thym, l'origan et la sarriette ont des propriétés anti-bactériennes, l'eucalyptus et le pin dégagent les voies respiratoires, la réglisse et la mélisse favorisent la digestion, la camomille et la passiflore facilitent le sommeil.
10. On jardine de façon écologique
En France, les 13 millions de jardiniers utilisent 8 000 tonnes de pesticides par an, soit 10 % de la consommation nationale. Ces produits nocifs pour la santé et l'environnement sont très souvent mal utilisés, surdosés et utilisés sans protections, et rejoignent, dès la première pluie, les nappes phréatiques et les rivières. Faire du compost avec les déchets, permet de disposer d'un engrais naturel.

Pour en savoir plus, consulter le site : agisavecnoe.org

dimanche, 23 novembre 2008

Redécouverte du blé meunier

Le blé meunier , oublié et abandonné au 20ème siècle, est de nouveau cultivé aujourd'hui, non pas génétiquement modifié mais généreusement ressuscité.

Ce clip met en scène les principaux acteurs de cette résurrection, une belle aventure qui :
- unit sur un même territoire des agriculteurs, un meunier, des boulangers et des consommateurs,
- restaure un savoir faire au service de la qualité et de la santé,
- réjouit les papilles gustatives,
- participe au maintien de la biodiversité,
- offre des perspectives précieuses à ceux qui digèrent mal le gluten,
- initie la remise en circuit d'autres anciennes variétés.

Notre futur n'a de l'avenir que si nous maintenons vivantes les sagesses et les variétés d'antan. Gérard GUILLOT, Agriculteur bio à Montfuron (04)

jeudi, 20 novembre 2008

Le panais, un légume à redécouvrir

Le panais est un légume racine disponible tout l'hiver à partir du mois de novembre. Il reste en terre et se récolte au fur et à mesure des besoins. panais01.jpgIl s'apparente à la carotte par sa forme et son utilisation. Dans notre nourriture occidentale, il a été remplacé progressivement par la pomme de terre. On le redécouvre grâce à l'agriculture biologique.
Il se conserve 15 jours en bas du réfrigérateur. Trop vieux, il devient ligneux.

Pour le peler, il est blanchi à l'eau bouillante durant 5mn. On peut aussi l'éplucher en utilisant l'économe. Cuit à coeur, comme les carottes, on peut l'accommoder en purée, gratin, soupe, potée. Associer aux autres légumes racines de l'hiver, il donne du caractère aux plats. On peut le marier avec un élément crémeux qui l'adoucit et met en valeur son goût sucré et anisé. On peut également le préparer râpé dans des salades de pommes de terre ou de carottes. Il faut alors rapidement l'arroser de sauce citronnée ou vinaigrée pour éviter qu'il noircisse à l'air.

Il contient des vitamines B5, B6, B9 et C, du potassium, magnésium, fer, zinc, cuivre, phosphore. Il est riche en fibres et protège des maladies cardiovasculaires. C'est un bon anticholestérol. Il procure une impression de satiété, facilite la digestion et le transit intestinal.

mercredi, 05 novembre 2008

Nos enfants nous accuserons

«  Nos enfants nous accuserons » (That should not be)
Film documentaire de Jean Paul Jaud,
sortie en salle ce mercredi 5 novembre 2008

nos-enfants-nous-accuserons.pngSynopsis du film :
Chaque année en Europe ,100 000 enfants meurent de maladies causées par l'environnement. Dans un petit village au pied des Cévennes, le maire a décidé de faire face ,et, de réagir en faisant passer la cantine scolaire au Bio. Ici, comme ailleurs, la population est confrontée aux angoisses de la pollution industrielle, aux dangers de la pollution agro-chimique... Ici commence un combat contre une logique qui pourraît devenir irréversible, un combat pour que, demain ,nos enfants ne nous accusent pas.

 

mardi, 04 novembre 2008

Devenir locavores ?

Un locavore recherche une production locale dans un rayon de 160km.

Au niveau locavore2.pngécologique, en consommant localement, on limite fortement son impact environnemental.
Le bénéfice est double.
En effet, produire localement les fruits et légumes en respectant si possible les principes de l'agriculture biologique, nécessite nettement moins d'énergie qu'une production hors saison sous serre chauffée.
De plus, la livraison à domicile de produits locaux organisée sur un département comme je le propose avec O'Papilles, peut se montrer 100 fois moins énergivore que l'importation de fruits et légumes de mêmes variétés.

En Ile de France, ce principe de consommation locale fait de plus en plus d'adeptes et le Nouvel Observateur dans son supplément « Paris Obs » consacre un dossier de 7 pages sur ce sujet.

locavores.jpg4 familles de locavores sont présentées

La famille économe, en quête de nature, qui vit en banlieue, pas très loin des producteurs et recherche dans les fermes ses fruits et légumes. Au niveau écologique, cette démarche est très consommatrice en carburant et l'importation en gros de fruits et légumes d'Espagne serait moins énergivore.

La famille citadine militante, qui se fournit dans les Amap. Elle a parfois du mal à changer ses habitudes alimentaires et gérer chaque semaine, les légumes (potiron, blettes, épinards...) peut représenter une très forte contrainte.

La famille branchée, très occupée par son travail. Elle est bien informée et convaincue du bienfait des légumes et fruits frais. Elle passe commande sur internet et se fait livrer à domicile ou dans des points relais. Elle est très exigeante sur la qualité des produits et apprécie de découvrir de nouveaux produits.

La famille épicurienne, qui aime faire chaque semaine son marché. Elle cuisine avec plaisir, écoute les émissions culinaires, toujours à la recherche de nouvelles recettes. Elle choisit les produits des maraîchers locaux et apprécie aussi tous les autres produits disponibles sur le marché.

A différents degrés, amis bloggeurs, nous sommes des locavores.

Pour en savoir plus lire l'article sur parisobs.nouvelobs.com

mercredi, 08 octobre 2008

Le pain BIO, un aliment complet

Autrefois, nos parents consommaient 600g de pain par jour. Le pain est un aliment complet qui retrouve sa place pour une alimentation équilibrée. Aujourd'hui, on consomme en moyenne 165g de pain par jour alors que la ration quotidienne devrait être de 300g.

pain-bio01.jpgLe pain le plus consommé est la baguette préparée à base de farine blanche raffinée. Sa valeur nutritive est très diminuée. La farine blanche a perdu une très grande partie de ses fibres , de son potentiel minéral et vitaminique E et B6. Pour le pain biologique complet ou semi-complet, on conserve tout ou une partie de l'enveloppe du grain et du germe qui renferment les principes vitaux de la céréale. De plus, issues de grains cultivés selon les règles de l’agriculture biologique, les farines des pains bio sont exemptes de résidus chimiques alors que les blés conventionnels sont traités jusqu’à neuf fois durant leur culture.

pain-bio-iledefrance03.jpgImpulsée par le GAB Région Île-de-France (Groupement des Agriculteurs Biologiques d’Île-de-France), la filière pain « Bio d’Ile de France »® regroupe des producteurs de blé, des meuniers et des boulangers certifiés en agriculture biologique rassemblés autour d’un même objectif : protéger l’environnement francilien en offrant aux consommateurs un pain biologique 100 % régional, bon au goût et pour la santé. Ce pain est fabriqué à partir de blé cultivé en agriculture biologique qui n’utilise ni produits chimiques de synthèse ni d’engrais minéraux. Confectionné avec de la farine semi-complète moulue sur meule de pierre, le pain « Bio d’Île -de-France »® apporte plus de minéraux et de fibres qu’un pain courant. Ce procédé traditionnel permet de recueillir une grande partie du germe de blé riche en acides gras essentiels et en vitamines. Une partie du son, enveloppe contenant de nombreux minéraux et des fibres se retrouve également dans la farine.
Les boulangers respectent un cahier des charges strict de panification : pétrissage et fermentation longue, sans aucun additif ou améliorant. Cultivé, fabriqué et consommé dans la région, ce pain contribue au développement économique local, tout en réduisant au minimum les pollutions liées au transport.

pain-bio-cereale02.jpgJe distribue le pain « Bio d’Ile de France »® et le pain biologique des boulangeries « La fleur de blé » et « Patibio » chaque semaine dans les paniers d'O'Papilles. Profitez-en pour découvrir des différents pains proposés : boule Bio d’Ile de France, pain du Vexin, pain de campagne, pain intégral, pain bis, pain multi-céréales, pain aux noix...

Pour retrouver les précédents articles du blog sur le pain

lundi, 29 septembre 2008

La peau des légumes si riche pour la santé

La peau des légumes cultivés selon les principes de l'agriculture biologique ne contient ni pesticides, ni engrais chimiques et renferme de nombreuses vitamines. La cueillette à maturité des légumes optimise leurs qualités, valeurs nutritives et saveurs, leur peau est alors plus épaisse et gagne à être conservée lors de leur préparation. La consommation des légumes, juste après leur cueillette, permet d'éviter les déperditions en vitamines.

epluchage01.jpgOn lave les légumes BIO rapidement sous l'eau, en les brossant sans les faire tremper. On évite l'épluchage de tous les légumes, même les potirons verts Musqué de Provence, les potimarrons, les radis noirs, les betteraves crues, les pommes de terre, les mini-carottes, courgettes, concombres...
Il est préférable de détailler les légumes grossièrement juste avant de les cuisiner pour préserver leurs propriétés.

L'alimentation quotidienne doit contenir environ 450g de légumes par personne, soit 150g de légumes crus pour 300g de légumes cuits, mais toujours croquants. Certains légumes gagnent à être consommés crus, comme la carotte pour sa teneur en carotène, le chou pour sa teneur en dérivés soufrés et en vitamine C, la betterave pour sa teneur en acide folique et vitamine C, le radis noir non épluché pour ses qualités de puissant antioxydant, le fenouil entier, bulbe et feuilles, pour son action de drainage de l'organisme. D'autres légumes sont plus digestes une fois cuits comme la pomme de terre qu'il faut éviter d'éplucher car du fluor est présent juste sous la peau ou bien le potiron. D'autres légumes comme la tomate ont des propriétés plus actives s'ils sont cuits.

epluchage02.jpg

Il est préférable de ne pas éplucher les légumes BIO des paniers d'O'Papilles avant de les cuisiner. Pour une alimentation saine et savoureuse, tout peut-être consommé après préparation : les feuilles des betteraves, des fenouils, les peaux de tous les légumes, les graines de potiron ou de potimarron... Apprenons à modifier nos habitudes alimentaires.

dimanche, 07 septembre 2008

Le coton biologique

1/4 des pesticides utilisés dans le monde servent à la culture du coton et correpondent à une dépense de 2 à 3 milliards de dollars.
La tranformation du coton est aussi très polluante à cause du chlore utilisé pour le blanchiment, des métaux lourds comme le plomb et le chrome contenus dans les teintures et des produits chimiques comme le bromure ou le cyanure utilisés dans les apprêts.

1 L de pesticides pour 1 Tshirt

La culture du coton biologique n'utilise ni pesticides, ni engrais chimiques, et la transformation du coton est, elle aussi, moins polluante. Les encres utilisées ne contiennent pas de métaux lourds, l'eau qui a servi pour les apprêts est retraitée avant d'être rejetée dans la nature, le chlore est remplacé par de l'eau oxygénée...

samedi, 06 septembre 2008

Les tomates mûries sur pied

Il existe plusieurs variétés de tomates OGM dont la tomate à maturation retardée et la tomate à ramollissement retardé.
Dans le cas de la tomate à maturation retardée, le processus de maturation est beaucoup plus lent que celui d'une tomate classique en raison du changement génétique du gène de la synthase de l'aminocyclopropane. Avec moins d'aminocyclopropane produit, ces tomates accumulent moins d'éthylène et elles ne mûriront qu’une fois arrivées sur les lieux de vente si elles sont pulvérisées avec cette hormone qui déclenchera le processus de maturation.
Dans le cas de la tomate à ramollissement retardé
, les scientifiques ont modifié le génome de la tomate afin de la garder ferme plus longtemps, lui permettant de mûrir sur la liane et de développer sa saveur de manière plus complète. Habituellement, la saveur d'une tomate cueillie verte et ferme n'atteint pas son maximum. Pour développer la saveur de manière plus complète, la tomate a besoin de rester sur la liane et mûrir longuement avec le risque qu’elle ramollisse et que son transport soit très délicat. Pour retarder le ramollissement, les scientifiques ont localisé et isolé le gène PG(polygalacturnase) qui produit l'enzyme provoquant le ramollissement des tomates traditionnelles. Ce gène est responsable de la décomposition de la pectine, substance qui maintient les parois cellulaires bactériennes ensemble. Ce processus se produit une fois que la tomate commence à mûrir et entraîne le ramollissement du fruit.
A ce jour, ces tomates OGM ne sont pas commercialisées en France.

En Europe, la tomate rouge vif obtenue par l’agriculture intensive est cueillie avant terme juste quand elle commence à rosir pour mieux supporter le transport durant lequel elle mûrira.
tomate-mure01.jpgLa tomate qui a été cueillie en pleine maturité n’a pas le même goût et il faut accepter quelques imperfections car en mûrissant sur pied elle est devenue plus fragile : la pluie provoque son éclatement et les insectes peuvent la tâcher. Mais nos papilles perçoivent vite la différence entre ces deux produits. La tomate, comme la carotte et la courgette, fait partie des aliments pour lesquels la différence de goût est la plus facile à percevoir. Selon certaines analyses, les tomates mûries au soleil contiennent nettement plus de vitamines que celles qui ont mûri sans contact avec le rayonnement solaire. Selon les scientifiques, les tomates bio mûres contiennent moins de protéines mais de meilleure qualité et renferme plus d’acides aminés essentiels comme la lysine et la méthyonine, précieuses à notre organisme.

tomate-mure02.jpg

En cette période de l’année, on trouve dans les paniers d’O’Papilles des tomates mûries à point, de grande saveur, cueillies du jour, cultivées en agriculture biologique que je livre directement du producteur.

dimanche, 06 juillet 2008

La vie dans un potager BIO VI (dernier épisode)

Résumé de l’épisode 5 :

 La demoiselle aux yeux d'or, née la nuit dernière, mène sa vie. jardin-bretagne5-01.png
Ses fleurs préférées pour son repas sont les roses et l’aubépine. Elle se dirige vers les choux et  pond ses œufs au bout d’un petit pédoncule. Des larves tueuses de pucerons naissent, se métamorphosent en cocons puis en demoiselles adultes.

La grande serre est envahie de mouches blanches. Philippe, le jardinier, a acheté des guêpes parasitoïdes qui portent des centaines d’œufs.
jardin-bretagne5-03.pngCes mini-guêpes se mettent tout de suite au travail en inoculant un œuf microscopique dans chaque larve de mouche blanche. Nourrie par l’intérieur du corps de cette larve, la larve de guêpe se développe. Une nouvelle guêpe voit le jour. Les mouches blanches sont éradiquées en moins d’une semaine.

Un campagnol s’installe dans le potager, caché à 30cm du sol dans un souterrain aux nombreuses galeries.
jardin-bretagne5-04.pngLa nuit, guidé par l’odeur, il se dirige vers les carottes. La fille du jardinier découvrant les carottes rongées, installe un piège à clapet dans la galerie menant à la cachette du campagnol. Il l’évitera jusqu’au jour où la gourmandise sera la plus forte, le poussant à reprendre le chemin des carottes. Les mangeurs de légumes finissent toujours par se faire prendre. Le campagnol sera exilé lui aussi.
Fin août, des orages éclatent, arrosant le potager.

Episode 6 : Annick et Philippe, sûrs de leurs animaux assistants jardiniers, réalisent de drôles d'expériences...

 

dimanche, 29 juin 2008

La vie dans un potager BIO V

Résumé de l’épisode 4 : En août, il fait une chaleur accablante dans le potager familial. Les légumes se gorgent de lumière et fabriquent de la chlorophyle. Le potager, un jardin pas comme les autres, est généreux cette année.
jardin-bretagne4-04.png Pour manger des légumes sains et pour ne pas transformer son jardin en désert, aucun insecticide chimique n’est utilisé. Certains insectes sont amis des jardiniers. Une mini-guêpe est spécialisée dans l’attaque des pucerons qui sucent la sève des légumes. Avec son arrière-train, elle inocule un œuf mortel dans l’abdomen des pucerons qui ne se défendent jamais. L’œuf se développe à l’intérieur du puceron avant de se métamorphoser en mini-guêpe. Au cours de sa vie cette guêpe inocule entre 200 et 300 pucerons.
jardin-bretagne4-02.png La jardinière amène une ruche de bourdons au milieu des fraises et des tomates. Ils sont irrésistiblement attirés par la couleur et l’odeur des fleurs qu’ils butinent, s’enveloppant de pollen. Ainsi récolté et amené dans la ruche, le pollen est mélangé à de la salive et constitue le repas exclusif des larves. Ces bourdons permettent la pollinisation des fleurs de ces légumes, ce qui augmente leur nombre.
Chaque nuit les animaux s’activent et s’affrontent. Des centaines de pucerons sucent la sève d’un chou mais une Chrysope, une demoiselle aux yeux d’or, se développe et naît tout près.
jardin-bretagne4-03.pngDes fils de soie sont tendus. Les araignées ou Argiopes, tendent des pièges à des dizaines d’insectes volants ennemis des légumes. Mais ces auxiliaires du jardinier ne suffisent pas et ces plantes sélectionnées par les hommes demandent d’autres interventions. Des cartons jaunes piègent les mouches blanches qui attaquent d’abord les tomates puis les autres légumes. Leur présence dans la serre est une malédiction car elles sucent la sève, recouvrent les feuilles de leurs déjections et se reproduisent à toute vitesse. Heureusement arrivent des punaises qui raffolent des larves de mouches blanches…

Episode 5 : La demoiselle aux yeux d'or, née la nuit dernière, mène sa vie...

 

lundi, 23 juin 2008

Printemps BIO 2008 dans le Val d'Oise

Voici quelques instants ce cette journée du Printemps BIO 2008 sur l'exploitation de Valérie et Alain Crochot.

Le Soleil était au rendez-vous et on a sorti le parasol. Alain Crochot a fait découvrir les plantations des légumes qui sont distribués cette semaine dans les paniers d'O'papilles. Dans notre région, à cette époque de l'année, ces légumes de l'été sont abrités sous des serres. Pendant ce temps valérie Crochot a guidé les enfants pour une chasse au trésor (repérer une coccinelle, retrouver 2 escargots, reconnaître des légumes et leurs fleurs...).

Les courgettes, les aubergines et les poivrons verts
courgettesPbio.jpg
auberginesPBio.jpg
poivronsPBio.jpg

 

tomatesPBio.jpg
On a aperçu les tomates qui commencent à rougir et qu'on va retrouver dans les paniers des semaines prochaines si le temps se maintient. Valérie nous a affirmé qu'elles seront cueillies bien rouges, une fois gorgées de soleil, pour un maximum de goût et de vitamines. Le paillis permet de maintenir la fraîcheur au pied des tomates et de limiter l'arrosage effectué au goutte à goutte. Cette récolte qui va bientôt commencer s'échelonnera jusqu'à l'automne. Les plants cultivés en plein champ prendront le relais au cours de l'été.

printempsbio2008.jpg
A la suite de la visite, on a dégusté les produits de terroir du val d'Oise proposés par O'papilles. Les bières du Vexin, les terrines de volailles et les jus de pommes de la ferme des Vallées, le miel du Vexin du Rucher de la Vieille France et les différents pains BIO de la Fleur de Blé et de Patibio ont été particulièrement appréciés. Il est vrai que le Val d'Oise offre des produits locaux de grande qualité gustative. Je vous propose de les découvrir à votre tour en allant sur le site d'Opapilles. Ce moment très convivial a aussi été l'occasion d'échanger sur tous les sujets qui nous interpellent, le développement durable, le soutien aux producteurs locaux, le respect de l'environnement, un Val d'Oise préservé pour nos enfants...

printempsBio2008-02.jpg
Valérie et Alain Crochot poursuivent avec détermination leur conversion BIO engagée déjà depuis deux ans et demi et qui arrive à terme. On les remercie pour l'organisation de cette journée qui s'est poursuivie par un pique-nique.
A bientôt pour une prochaine rencontre, Damien.